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Marcello Comitini – Respirare a occhi chiusi — Letture/Lecturas
Respirer les yeux fermés
Je les vois presque oubliés ses vêtements
enfermés dans les placards
les pulls dans les tiroirs pleins.
Et lui, comme un tronc déraciné
encore vert des feuilles pauvres
allongé sur les draps blancs.
Dans ses yeux la chambre et les ombres.
Il ne les connaît pas. Elles vont et viennent
d’endroits dont il ne se souvient pas.
Elles reviennent avec ses mains légères
soutiennent son corps plié
explorent la poitrine et le dos s’arrêtent au cœur.
Bouche cheveux parlent en silence.
Sur les branches nues une alouette
vers une lumière générée par un rêve vécu
chante une musique qu’il rappelle.
Il rappelle les premiers pas qu’il lui a appris
combien l’amour est important
comment le corps est le domaine de l’amour.
Cécité de l’esprit netteté de la peau.
Il ne reconnaît pas les larmes de celle qui lave
les empreintes de la nuit de son corps.
C’est elle qui est à côté de lui
avec de douces mémoires de fille et la fatigue
lui racle le visage comme un tigre féroce.
Et ses bras qui se rétractent et s’étirent
ouvrant grand les fenêtres – l’air ne suffit pas.
L’oxygène invisible circule le long du tube
diaphane comme la veine jusqu’à la masque.
Respirer les yeux fermés.
Garder la vie avec les dents. Impossible
l’arracher à la mort.
Breathing with eyes closed
I see them almost forgotten
his clothes locked in the closets
the sweaters in full drawers.
And he, like an uprooted trunk
still green from poor leaves
lying on the white sheets.
In his eyes the room and the shadows.
He doesn’t know them. They come and go
From places he can’t remember.
They come back with light hands
support his bent body
they explore his chest and back, stop at the heart.
Mouth and hair speak silently.
On the bare branches a lark
towards a light generated by a lived dreams
sings a music that he remembers.
He remembers the first steps he taught her
how important love is
how the body is the realm of love.
Blindness in the soul cleansing of the skin
He does not recognize the tears of the one who washes
the imprints of the night of his body.
And she who is next to him
with sweet memories of daughter and the fatigue
scrapes her face like a ferocious tiger.
And her arms retracting and stretching
opening the windows wide – the air is not enough.
Invisible oxygen flows along the tube
diaphanous like the vein up to the mask.
Breathing with eyes closed.
Keeping life with the teeth. Impossible
snatch him from death.
Respirar con los ojos cerrados
Los veo casi olvidados
su ropa encerrada en los armarios
los suéteres en los cajones llenos.
Y él, como un tronco arrancado
todavía verde con hojas pobres
acostado en las sábanas blancas.
En sus ojos la habitación y las sombras. Él no los conoce.
Vienen y van de lugares que no recuerda
vuelven con manos ligeras, apoyan
su cuerpo doblado
exploran el pecho y la espalda se detienen en el corazón.
Boca, pelos hablan en silencio.
En las ramas desnudas una alondra
hacia una luz generada por un sueño vivido
canta una música que recuerda.
Recuerda los primeros pasos que la enseñó
que importante es el amor
cómo el cuerpo es el reino del amor.
Ceguera en el alma limpieza de la piel.
No reconoce las lágrimas de quien lava
las huellas de la noche de su cuerpo.
Y ela que está junto a él,
con dulces recuerdos de hija y lo agotamiento
le arana la cara como un tigre feroz.
Los brazos se retraen y se tensan.
abren las ventanas de par en par – el aire no es suficiente.
El oxígeno fluye invisible a lo largo del tubo.
diáfano como la vena hasta la máscara.
Respirar con los ojos cerrados.
Mantener la vida con los dientes. Imposible
arrebatárla a la muerte