A ma douce Catherine
Carezzo le tue spalle e con le mani invito
la tua veste a scivolare lentamente
seta sulla seta lucente del tuo corpo.
Nuvola leggera che s’arresta palpitante
intorno ai seni.
D’improvviso scivola
e svela due rose profumate
nel pallore delle stelle.
Esita ancora come un drappo,
alla curva spiccata delle anche.
Poi ancora scivola scoprendo
il pube e le tue gambe.
Nello stupore silenzioso della stanza
i nostri corpi nudi come dei
vibrano come onde
ansiose di carezze
e desideri d’armonie sottili sulla pelle.
Per incontrarci e fonderci nel tutto
dei nostri sogni e dei nostri desideri
circondi col tuo stretto abbraccio la mia schiena.
Le mie mani seguono
i lineamenti dolci del tuo viso.
Tutto di te
mi è noto e sconosciuto:
l’incanto delle spalle il solco della schiena
il tuo collo flessuoso
che le mie labbra toccano
come farfalle che volteggiano sul miele.
la curva dei tuoi seni chiusi nella coppa
calda delle mie mani
Ancora in piedi spingo via la veste
e dei tuoi lombi sodi come frutti
sento la polpa carnosa della mela
seguo la curva lieve del tuo ventre
perdersi nella macchia
di muschio e capelvenere.
Le tue gambe snelle sono due ruscelli
che scorrono su ciottoli lucenti,
una fonte segreta le separa
e le cosparge di viole e di rugiada.
A te mi stringi con dolcezza.
Ci abbracciamo
distesi come il mare che si culla sulla sabbia
e sul tuo corpo stendo col mio corpo perle
umide alghe grappoli di stelle.
In te sento
il calore della preda ansante
pronta a morire come estremo dono.
E mi guardi sorridendo come fossi un dio.
Tutto di te mi dice vita e desiderio. Tutto.
Tutto di me ho dimenticato.
Io sono nei tuoi occhi chiusi
nella tua bocca soffocata dai miei baci.
Sono l’ansimare del tuo respiro roco
le unghie che mi infiggi nella carne.
Tutto io sono e tutto mi smarrisco
fra le gambe che apri e lasci entrare
nella tua vita
il seme della mia
Subtiles harmonies
Je caresse vos épaules et mes mains invitent
votre robe à glisser lentement
soie sur la soie luisante de votre corps.
Nuage léger qui s’arrête
palpitant autour de vos seins.
Soudain elle glisse
en dévoilant deux roses parfumées
dans la pâleur des étoiles.
Elle hésite comme un drape
à la courbe prononcée des hanches.
Un instant et puis encore elle glisse
en découvrant vos jambes et le pubis.
Dans l’étonnement silencieux de la pièce
nos corps nus comme des dieux
vibrent comme des vagues
anxieuses de caresses et des désirs
de subtiles harmonies sur la peau.
Pour nous rencontrer et nous fondre
dans le tout de nos rêves et nos désirs
vous m’étreignez tendrement à vous.
Mes mains suivent
les traits doux de votre visage.
Tout de vous est pour moi
connu et inconnu :
le charme des épaules le sillon des reins
la souplesse de votre cou
que mes lèvres touchent
comme des papillons qui voltigent sur le miel
la coupe de vos seins
à l’abri des paumes de mes mains.
Toujours debout, je pousse loin la robe
et de vos reins pleins comme fruit
je sens la pulpe charnue de la pomme.
Je suis la légère courbe de votre ventre
se perdre dans le maquis
de musc et cheveu-de-Vénus.
Vos jambes fines sont deux ruisseaux
coulant sur des galets brillants
et une source secrète les sépare
en les jonchant de rosée et de violettes.
Vous m’étreignez à vous doucement,
nous nous embrassons
étendus comme la mer qui se berce sur le sable
et sur votre corps par mon corps je pose
des perles, des algues humides,
des bouquets d’étoiles.
Je ressens en vous
la chaleur de la proie haletante
prête à mourir comme un cadeau extrême.
Vous souriante me regardez comme un dieu.
Tout de vous me dit la vie et le désir. Tout
Tout de moi j’ai oublié.
Je suis dans vos yeux fermés
dans votre bouche suffoquée par mes baisers.
Je suis votre haleine, votre rauque souffle
les ongles que vous plantez dans ma chair.
Tout je suis et tout moi je égare
entre les jambes que vous ouvrez
en laissant entrer dans votre vie
la graine de la mienne