Amori a Torino – Les amours à Turin

I

Nei lungopò deserti e tra gli oscuri tigli
batte il cuore mite della città e del fiume
al rugliare lontano di acque e di motori.
Il vento è una carezza esile e i rari visi
hanno l’inquietudine serena dei tramonti.
Aspre si fanno e dure all’imbrunire
le colline d’intorno.

Il fiume verde e lento è la mia memoria
che scorre sotto vaste arcate e nelle strade
tra palazzi dai sonni grigi e quieti.
La superba mole della cupola rifonde
la sua luce su me e sui miei ricordi.
È qui l’amore mio: cammina solitario
e nel silenzio dei palazzi si smarrisce.

È nato qui il mio amore dolce e pieno,
i suoi occhi come il fiume nella notte
la bocca intimidita dai miei baci
la sua tenera nuca di bambina abbandonata
alle mie dita che le sfiorano i capelli.
È nato qui il mio amore breve e dolce,
i miei sorrisi qui si sono spenti,
dove il rimpianto è un’eco malinconica.

Sotto gli ampi portici un bambino guarda
dietro le vetrine piccoli treni immobili.
Ha dentro gli occhi nuvole di pioggia
le stelle le sue mani
la sua terra inaridita.

II

Torna nel grigiore stanco di Torino
l’aria di mattine bianche alle colline
e sotto i portici freddi
l’azzurro del tuo sguardo
e lo zefiro soave dei tuoi anni.
Tra le alte mura del Castello
l’ago della cupola forava
acre nubi.
Nella vasta piazza
s’aprono i sogni a fiore sulle labbra.
Il tuo sorriso attenua il mio smarrito sguardo.
Chiusa la mano nella mia
al canto sussurrato di canzoni
ti batteva il cuore.
Con lo squillo allegro di fontane lo confondo.
E sento la tua mano
che mi guida fuori dall’inverno.

Fuori dal grigio inverno
è il verde parco delle Rimembranze.
Poche panchine sparse
in faccia al cuore freddo di Torino.
Qui la mia memoria torna
al profumo dell’erba nel silenzio
e dei tuoi baci

Les amours à Turin

I

Le long des rives désertes du Po et parmi les tilleuls sombres
il bat le cœur tendre de la ville et du fleuve
au rugissement lointain d’eau et de moteurs.
Le vent est une douce caresse et les visages rares
ont l’inquiétude sereine des couchers de soleil.
Les collines environnantes
sont devenues âcres et dures au crépuscule.

La rivière verte et lente est ma mémoire
coulant sous de vastes arches et dans les rues
entre des palais aux rêves gris et silencieux.
La superbe masse de la coupole reflète
sa lumière sur moi et mes souvenirs.
Mon amour est ici: elle marche solitaire
et dans le silence des bâtiments, se perd.

Mon amour doux et plein est né ici,
ses yeux comme la rivière dans la nuit
sa bouche est intimidée par mes baisers
sa tendre nuque d’un enfant abandonné
à mes doigts qui caressent ses cheveux.
Mon amour court et doux est né ici,
mes sourires sont morts ici,
où le regret est un écho mélancolique.

Sous les larges arcades, un enfant regarde
derrière les vitrines de petits trains immobiles.
il a dans ses yeux des nuages ​​de plui
les étoiles ses mains
et terre desséchée.

II

Elle retourne au gris las de Turin
l’air des matins blancs sur les collines
et sous les arcades froides
le bleu de ton regard
et le doux zéphyr de ton jeune age.
Entre les hauts murs du château
l’aiguille du dôme perçait
nuages amers.
Dans la vaste place
les rêves s’épanouissent sur tes lèvres.
Ton sourire atténue mon regard perdu.
Fermée ma main dans la mienne
au chant chuchotée de chansons
ton coeur bat.
Je le confonds avec l’eclat joyeux des fontaines.
Et je sens ta main
me faisant sortir de l’hiver.

Gris d’hiver
est le parc verdoyant des “Rimembranze”.
Quelques bancs dispersés
face au cœur froid de Turin.
Ici ma mémoire revient en silence
à l’odeur de l’herbe
et à tes bisous

Pubblicità